Edition spéciale : quelles perspectives pour la saison 2015/16?
Cela devrait être le cas aux Etats-Unis où les
analystes anticipent une baisse de 15% des emblavements pour la saison
prochaine. Une moindre baisse est attendue au Brésil. En Australie, c’est la
sécheresse qui a conduit les agriculteurs à préférer des cultures moins
gourmandes en eau que le coton. Résultat, les surfaces cultivées ont quasi été
divisées par deux. L’accès à l’eau est tout
aussi problématique en Chine, tout comme la disponibilité de la main d’œuvre dans
certaines régions. Le gouvernement a
ainsi adapté son régime de subventions agricoles en fonction des zones
géographiques. Malgré les efforts pour soutenir les coton-culteurs du Xinjiang,
à l’extrême Ouest du pays, les surfaces devraient péniblement y rester stables,
tandis qu’elles devraient baisser dans les autres provinces. Enfin en Inde et en
Afrique de l’Ouest, les emblavements devraient rester stables, tandis que les
prix payés aux agriculteurs ont été maintenus malgré la baisse des cours
internationaux. Selon les premières
estimations, offre et demande devraient donc enfin s’équilibrer pour la récolte
2015/16, après six années de surplus. Dans ce contexte, le weather market sera plus que
jamais à suivre dès le printemps bien que le potentiel de hausse soit limité
par les stocks accumulés ces dernières saisons.
L’échéance décembre à New
York devrait donc rester ferme ces prochains mois et osciller entre 64 et 68
cents la livre. |