Notre vision du marché engrais - vendredi 13 janvier 2017
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Azote : un marché ferme. Ce début d’année voit un marché de
l’urée très solide avec des prix qui continuent leur mouvement à la hausse. Il
faut bien reconnaître Du côté de la production, le Moyen
Orient devrait réduire ses volumes pour des raisons de maintenance. L’Egypte a
accru ses livraisons sur le marché domestique et la Chine n’est pas non plus à
la vente pour les mêmes raisons, se focalisant sur la demande intérieure. Enfin, la Mer Noire voit également sa
production limitée par la fermeture de deux sites de production. On peut donc légitimement s’attendre à
des prix supérieurs pour la semaine prochaine. En tous les cas, tous les achats
conclus cette semaine l’ont été à des niveaux supérieurs à ceux précédemment
enregistrés.
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Phosphate : une tendance moins évidente que l’urée. En Chine, la production oscille aux
environs de 50% de la capacité totale ; les producteurs se concentrant sur
le marché domestique puisque la demande pour l’export semble absente. En Inde,
le marché donne l’impression d’attendre la fixation du prix de l’acide
phosphorique pour Q1 avec les fournisseurs marocains pour prendre une direction
plus affirmée. Du coté des livraisons, les capacités
sont à leur maximum et il faut maintenant regarder pour des embarquements en
février pour du produit russe et s’il s’agit d’une origine saoudienne, c’est en
mars qu’il faudra prévoir les premiers embarquements. √
Potasse : des prix soutenus.
Très logiquement, les regards
étaient tournés cette semaine vers le premier producteur de potasse au
monde : le Canada qui a annoncé qu’il avait vendu la totalité de sa
production pour les quatre premiers mois de l’année, et qu’il avait conclu de
nouvelles ventes sur le Brésil à des prix attractifs. |